Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer

• Poche: 460 pages
• Editeur : Points (23 août 2007)
• Prix : 8.10 €

Présentation de l’éditeur :

Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d’astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu’elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l’entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l’après 11-Septembre.

Mon avis :

Je mis quelques temps avant d’accrocher à ce roman. Surement parce qu’il n’était pas comme j’aurais aimé qu’il soit ou comme j’aurais pensé qu’il serait. Pour aimer ce livre, il faut d’abord comprendre son fonctionnement et on peut mettre du temps, surtout quand on le lit petit à petit. Mais une fois lancé à corps et âme dans l’histoire, tout s’éclaircit et on passe un excellent moment !

Oskar, neuf ans, essaye de mieux comprendre la mort de son père lors des attentats du 11 septembre. Il va trouver une clef appartenant à ce dernier et va s’efforcer de retrouver la serrure qu’elle ouvre pour peut-être arriver à expliciter ce décès. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas un livre totalement déprimant et qui vous colle des « semelles de plomb très lourdes » pour reprendre une expression du garçon. Il y a des moments de tendresse, des moments drôles où on « se fend la pêche » (pour reprendre une autre expression). Il y a aussi des moments tristes, évidemment, mais tout ça dans un patchwork harmonieux qui ne rend pas la lecture écrasante et difficile.

On s’attache à Oscar, cette enfant surdoué et atypique, qui nous surprend par sa grande intelligence et nous emmène dans son monde d’enfant encore candide malgré toutes les épreuves qu’il a dû traversé. Deux autres personnages sont mis en avant dans le roman, ce sont les grands-parents paternelles dont on apprend peu à peu l’histoire. Une histoire charmante, qui prend tout son sens dans le récit. On découvre également le père d’Oskar à travers le regard de sa famille. Il semblait être un homme attachant ce qui pousse le lecteur a accompagné Oscar dans sa quête de vérité.

Au fil des pages, on va rencontrer des images (qui sont toutes en noir et en blanc dans la version poche) ou des particularités de typographie, de police, … Plein de petites choses qui font que la lecture est encore plus agréable et originale.

En conclusion, c’est un livre passionnant, bouleversant, émouvant, drôle, sympathique, charmant… Bref, génial ! 

Note : 

Je compte aller voir l’adaptation au cinéma, voici la bande d’annonce :

Lyra, qui m’a donné envie de lire ce roman, parle du livre ici et du film là.