Les falsificateurs de Antoine Bello

  • Poche: 588 pages
  • Editeur : Editions Gallimard (22 mai 2008)
  • Collection : Folio
  • Prix : 8.90 €

Présentation de l’éditeur :

C’est l’histoire d’une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C’est l’histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l’espace, qui n’a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n’a pas découvert l’Amérique ; des fausses archives de la Stasi. C’est l’histoire d’un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C’est l’histoire d’une bande d’amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C’est, d’une certaine façon, l’histoire de notre siècle.

Mon avis :

Elinor m’a forcé conseillé de lire ce livre. Je la remercie pour cette découverte. En effet, je ne connaissais ni l’auteur ni ses œuvres.

L’écrivain nous présente Sliv, un jeune homme, qui va être employé par une société : le CFR (Consortium de Falsification de la Réalité il me semble…). C’est une organisation top secrète qui a pour but de falsifier l’information et l’Histoire. Sliv prend cela comme un jeu et s’investit énormément. Il se fixe pour but de découvrir le but de ces manœuvres d’altération de faits réels que seuls les dirigeants suprêmes connaissent.

Pour moi, le roman se divise en deux parties qui se scindent exactement au milieu du livre.

La première pose le décor et il ne se passe pas grand chose. Je l’ai trouvée un peu longue car c’est assez répétitif. Au bout d’un certain temps, nous n’apprenons  rien de nouveau sur le CFR et sur les personnages. Je n’ai pas entièrement adhéré.

Au milieu de l’écrit, il y a le véritable élément perturbateur (que j’ai d’ailleurs vu venir) que j’attendais. Celui qui fait basculer l’histoire.

La deuxième partie est très dynamique et je l’ai préférée de loin à la première. Il se passe plus de choses, il y a du changement dans la « carrière » de Sliv. Cette moitié est très entraînante. On a envie de continuer et de dévorer les pages.

Il y a plusieurs points positifs qui sont valables pour tout le roman. J’ai trouvé très intéressant que l’auteur se place dans notre monde car tout ce qui est raconté en devient plus réaliste. De plus, il y a beaucoup de évènements, organisations… du monde entier qui sont cités. C’est un gros plus car ça permet d’étoffer sa culture générale. La manière de falsifier est tout aussi attrayante.

Mais il y a aussi des points négatifs… Je ne suis pas arrivé à m’attacher aux personnages et notamment à celui de Sliv qu’on suit pourtant tout au long de l’histoire. C’est quelque chose qui m’a beaucoup manqué.

Conclusion, un bon roman dans l’ensemble qui se laisse apprécier par son originalité. Toutefois le plaisir de lecture est, pour ma part, fluctuant.

Note : 

A propos Léo Elfique

Lecteur touche à tout de 16 ans.
Cet article a été publié dans Bien !, Contemporain, Mes Chroniques littéraires. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

7 commentaires pour Les falsificateurs de Antoine Bello

  1. Lalou dit :

    Tu me donnes tout de même bien envie de découvrir ce roman (dont je n’avais jamais entendu parler, bravo Lalou!)
    Parfois une seconde partie « réussie » permet de faire oublier une première partie « limite » 🙂

  2. Luthien dit :

    La quatrième de couverture est intrigante, je me laisserai peut-être tenter par cette lecture mais elle ne sera pas pressée.

  3. Elinor dit :

    Il est génial, faut le lire ! Et puis, il y a un tome 2 encore mieux 😛
    (Comment ça je fais de la pub, du tout !)
    Contente que tu l’ais lu Léo, précipite toi sur le deuxième tome il te plaira plus je pense 🙂

  4. Luna dit :

    Ce livre m’a l’air très sympa, j’aimerais bien le lire un jour 🙂
    Merci d’être passé !

  5. La présentation de l’éditeur m’intrigue, l’histoire a l’air intéressante, je note ! 🙂

Laisser un commentaire